Les Français peinent à accepter la réforme des retraites
Les ressortissants français ont eu du mal à accepter la réforme des retraites. Les modifications apportées par le gouvernement n’ont pas réussi à séduire une grande partie de la population. Malgré cela, Elisabeth Borne a fait tout son possible pour faire adopter cette proposition, utilisant plusieurs fois l’article 49.3, au grand dam des opposants. Cette réforme apporte plusieurs changements importants, tels que l’âge de la retraite et les conditions d’octroi des pensions. Certaines de ces mesures sont entrées en vigueur le 1er septembre. Bien que les inconvénients soient nombreux, certains bénéficieront d’avantages significatifs, notamment l’augmentation des petites retraites. Selon Les Échos, l’organisme Agirc-Arrco a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 5 milliards d’euros en 2022. Mais à quoi servira cette somme d’argent ?
Augmentation des petites retraites : « 1,8 milliard d’euros d’ici 2030 »
Boursorama a signalé que cette augmentation, qui coûtera 1,8 milliard d’euros d’ici 2030, devrait être supportée uniquement par le régime général grâce à une augmentation du minimum contributif (Mico). Cela suggère qu’il est possible que l’organisme, qui gère les 13 millions de pensions privées, fasse un geste de solidarité pour les retraités. Selon Christelle Thieffinne de la CFE-CGC, citée par Les Echos, « le principe pour nous est que toutes les ressources supplémentaires doivent bénéficier aux salariés et retraités ». La réforme des retraites pourrait augmenter les petites pensions pour les amener à près de 85% du SMIC net pour une carrière au SMIC à temps complet. En d’autres termes, cette réforme pourrait porter cette pension mensuelle à 1200 euros.
Les pensions de retraite vont-elles augmenter en 2023 ?
Il est important de noter que la réforme des retraites prévoit une augmentation progressive des petites pensions. Cette mesure est entrée en vigueur au début du mois. Renaud Villard, Directeur Général de la CNAV, a déclaré sur France Inter que « les retraités sur lesquels on a l’information la plus complète, qui sont partis récemment, vont bénéficier de cette revalorisation exceptionnelle dès le mois de septembre ». Cependant, il a ajouté, « Il nous faudra plus de temps. On est plutôt sur un horizon de l’été 2024 ». Néanmoins, il faut être prudent, car selon les syndicats, cette question ne devrait pas être abordée immédiatement dans les négociations. Force Ouvrière considère par exemple cette question de revalorisation comme un « effet d’annonce » destiné à faciliter l’acceptation de la réforme. Il reste à voir comment toutes ces annonces se concrétiseront.
